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Festival BD d'Aurillac. Rencontre avec Lionel Marty : "Le dessin est ma pathologie"

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L'une des productions de l'artiste.

L’une des productions de l’artiste. (©Lionel Marty)

Lionel Marty est un véritable passionné de dessin depuis son plus jeune âge. Comme il aime le dire : « J’ai toujours dessiné, c’est ma pathologie ». Né à Aurillac, l’artiste revient bientôt pour partager son art et sa philosophie.

L’envie de faire de la bande dessinée dès son plus jeune âge

Dès le collège, à l’âge de 12 ans, Lionel Marty commence à coucher sur le papier ses idées et son imaginaire : « j’ai très vite su ce que je voulais faire. J’étais un gros lecteur de fantaisie, de science-fiction et j’avais envie de poursuivre ses histoires, de continuer dans cet univers ». 

Lionel Marty passe ainsi un bac en spécialité dessin à Aurillac et poursuit son parcours dans une école d’art appliqué à Paris où il continue de perfectionner son art

Après un passage éclair dans le milieu de la publicité, il commence ses premières publications via des jeux de rôle. 

Les littératures de l’imaginaire comme inspiration

Croquis de Lionel Marty

Croquis de Lionel Marty (©.)

Son inspiration, Lionel Marty la puise en lisant de nombreux ouvrages, notamment d’héroïque fantasy. Certains auteurs, comme J. R. R. Tolkien ou Jack London, forge ainsi son imaginaire. 

Grace à cette motivation et à cette volonté de traiter des thématiques fortes, Lionel Marty arrive rapidement à sortir sa première œuvre majeure « Le rêve de Jérusalem » : « Cette œuvre représentée totalement ce que je voulais faire. Une saga épique fantastique sur les croisades ». 

Désormais, Lionel Marty continue de travailler sur de nombreux projets, avec la volonté de revenir vers la fantasy : « Un retour aux sources qui me tient à cœur ».

Une venue à Aurillac suite à une résidence d’auteur

Comme l’indique Lionel Marty : « ma venue à Aurillac fait suite à une résidence d’auteur qui a eu lieu voilà deux ans.  J’ai pu tisser des liens avec l’équipe en charge de l’organisation du festival. Ces derniers me suivent aussi depuis très longtemps ». 

C’est aussi pour lui, l’occasion de présenter son parcours et son travail : « On est parfois moins pris au sérieux dans son pays. C’est une des raisons qui m’a poussé à voyager. Heureusement, le festival de la BD a changé la donne, notamment sur l’accueil de la bande dessinée et sur les cultures de l’imaginaire ». 

Pour Lionel Marty, le festival de la BD d’Aurillac est une formidable opportunité de rencontrer des auteurs. Chose qui n’existait pas il y a quelques années : « J’ai un souvenir ému de ma première rencontre avec un auteur, Jean-Claude Mézières (auteur de Valérian), dans un bled d’Auvergne. Il était venu, car il avait une maison dans le coin. Mais cela n’était pas dans le cadre d’un festival ».

Le talent, la combativité et la permanence sont les clés de la réussite

L'un des personnages de Lionel Marty "Huldra".

L’un des personnages de Lionel Marty « Huldra ». (©.)

Aujourd’hui, Lionel Marty a su percer dans le milieu, mais non sans mal : « Le talent ne fait pas tout, il faut aussi une bonne dose de combativité et garder une permanence dans son travail ». 

L’artiste poursuit : « être publié aujourd’hui est le moindre de nos soucis. Il existe de nombreux moyens de publication. C’est de durer dans le métier qui est le plus dur et aussi, de concilier travail et plaisir, ce qui est parfois mal perçu. C’est un grand écart nécessaire ». 

Lionel Marty animera un atelier à la médiathèque d’Aurillac ainsi qu’une conférence débat sur son parcours, son métier et surtout pourquoi il s’obstine à le faire. En préambule du festival, il animera une rencontre publique le 7 mars 2019 dans l’amphithéâtre du lycée Georges Pompidou d’Aurillac à 18 h 30. Le 9 mars 2019, il animera un atelier BD à la médiathèque de 14 h à 16 h. 


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