
Alexandra Dublanche, Vice-présidente chargée du Développement économique, de l’Agriculture et de la Ruralité et Michel Caffin, conseiller régional, se sont rendus sur les lieux de la fuite d’hydrocarbures. (©Arnaud Neuveux pour 78actu)
La fuite d’hydrocarbures continue d’alimenter les craintes des riverains, des agriculteurs concernés, mais aussi des politiques. Ce mardi 26 février, Alexandra Dublanche, vice-présidente chargée du Développement économique, de l’Agriculture et de la Ruralité, s’est rendue sur les terres agricoles situées entre Boissy-sans-Avoir et Autouillet (Yvelines).
Elle souhaite que les agriculteurs soient indemnisés à hauteur de leurs pertes :
On veut s’assurer que Total prenne en charge toutes les mesures de dédommagements. Ils doivent aussi s’occuper de dépolluer le plus rapidement possible, pour le bien des riverains et des agriculteurs que nous soutenons pleinement. A la Région, nous avons une politique ambitieuse en matière d’environnement, nous ne pouvons pas laisser ça. »
A Boissy-sans-avoir(78) sur le lieu de la fuite de pétrole du #pipeline #Total auprès d 2 agriculteurs impactés. Je leur ai témoigné l’entier soutien de la region qui s’assurera ac @vpecresse de leur dédommagement par Total qui doit prendre en charge la dépollution totale du site pic.twitter.com/QxEDwGxqAf
— Alexandra Dublanche (@ADublanche) February 26, 2019
Dès le lundi 25 février, l’entreprise Total s’est mobilisée pour procéder à des opérations de pompage sur les lieux de la fuite du pipeline, d’où se déversait le pétrole brut. Philippe Rivault, de l’entreprise pétrolière et gazière française estime que la sécurité est d’importance majeure :
Dès que la fuite a été constatée , il fallait la circonscrire et mettre en sécurité pour ne plus alimenter le pipeline. Il faut maintenant éviter les conséquences directes pour l’environnement et les personnes. »





Environ 13 hectares de champs « fichus »
Comme dans la plupart des plantations agricoles d’Ile-de-France, céréales, blé, maïs, orge et colza y sont cultivés. Les deux agriculteurs concernés ont respectivement 9 et 4 hectares de « parcelles fichues » à cause de la fuite d’hydrocarbures. Total leur a même laissé entendre que les opérations pourraient prendre plusieurs mois.
Arnaud Neuveux